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Après Fukushima… place aux équipements lourds

Après Fukushima… place aux équipements lourds

Le 11 mars prochain le monde entier commémorera le cinquième anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

Le souvenir des heures, voire des jours d’attente, avant que la situation ne se stabilise est encore très présent dans les mémoires. La fusion du cœur d’au moins deux réacteurs, entraînant d’importants rejets radioactifs, était intervenue par suite de la perte de l’alimentation électrique, mais aussi des systèmes de refroidissement utilisant un apport en eau.

 

Suite à la catastrophe de Fukushima des prescriptions de l’Autorité de Sûreté Nucléaires ont conduit à mettre en place des dispositifs supplémentaires dans les centrales nucléaires françaises, notamment l’ajout de diesel d’ultime secours (DUS) pour un budget d’environ 10 milliards d’euros.

Parallèlement à cela a été développé la FARN (Force d’Action Rapide du Nucléaire) dispositif externe destiné à apporter un appui logistique et technique aux centrales en cas de situation d’urgence extrême. Dotée de moyens importants la FARN a pour objectif de rétablir les moyens en eau, air et électricité.

Le tout premier exercice de la FARN a eu lieu à la centrale de Cattenom en décembre 2015. Et la centrale de Chooz dans les Ardennes bénéficiera d’un exercice début mars 2016.

Avec quatre centrales nucléaires, la région Alsace Champagne Ardenne Lorraine produit environ 15% de l’électricité nucléaire française. Elle comporte la centrale nucléaire la plus ancienne (Fessenheim, 1978), mais aussi une des plus récente (Chooz, 2000), ainsi que deux centrales de même génération (Cattenom, 1987 à 1992 et Nogent sur Seine, 1988-1989).





 

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Publiée le :

Actualité  02/March/2016

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