ATMO GRAND EST

Avec l’ouverture de la COP21 à Paris c’est le monde entier qui a le regard tourné vers la France pour quelques jours.

L’enjeu est énorme et les trois minutes dont chaque représentant de pays disposait en séance d’ouverture semble bien dérisoire au regard des efforts immenses encore à fournir.

Ironie du sort, ou pied de nez de Dame nature, alors que cette grand-messe s’ouvrait à Paris, la Chine et plus particulièrement Pékin suffoquait sous une atmosphère irrespirable dans laquelle les particules fines atteignaient des taux record !

Dans le même temps, et comme une lueur d’espoir, était inaugurée la plus grande centrale solaire d’Europe.

Car c’est bien au niveau de la production et de la consommation d’énergie que se trouve la clé du problème.

La diminution de la demande énergétique n’est pas forcément synonyme d’un ralentissement de la croissance. Cela passe par une amélioration du rendement des systèmes de production d’énergie, par une diminution de la consommation en carburant pour les véhicules aussi.

Les habitudes de consommation méritent également d’être reconsidérées afin d’améliorer le bilan carbone des produits manufacturés et autres bien de consommation, y compris alimentaires. N’y a-t-il pas une contradiction à pointer la Chine du doigt comme « le plus grand pollueur » et continuer à importer massivement, contribuant ainsi indirectement à ses émissions polluantes ?

Mais c’est aussi en développant la production d’énergie renouvelable que certains des objectifs, qui devraient être fixés par la COP21, auront peut être une chance d’être atteints.

La France s’est fixé un objectif de 32% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030. Quels seront les engagements des autres pays émetteurs et cela dépassera-t-il le stade de la déclaration d’intention ? L’objectif de limiter l’élévation de la température à moins de 2°C d’ici 2100 pourra-t-il être tenu ?

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