ATMO GRAND EST

Située au nord d’Anvers en Belgique, soit à environ 300 km au nord de Thionville, la centrale nucléaire de Doel a connu samedi 31 octobre une explosion et un incendie.

Si l’explosion a été suffisamment forte pour être entendue dans les environs de la centrale de Doel, l’incendie qui s’était déclaré dans un transformateur de la tranche 1 de la centrale a été maîtrisé au bout d’une vingtaine de minutes.

Dans le cadre de la loi sur la sortie du nucléaire mis en œuvre en Belgique, Doel 1 était à l’arrêt depuis le 15 février dernier. Il n’y avait pas de combustible dans le réacteur et par ailleurs l’accident s’est produit dans la zone non-nucléaire de la centrale.

La société Electrabel exploitant le site a indiqué qu’il n’y avait de risque ni pour le personnel, ni pour l’environnement de la centrale. L’incident a toutefois été déclaré à l’agence Fédérale de Contrôle du Nucléaire (AFCN), qui compte tenu du fait que celui-ci s’était produit dans la zone non-nucléaire, estime qu’il n’y a pas lieu d’intervenir directement, mais suivra la situation.

Cet incident intervient dans un contexte particulier prévoyant une prolongation de l’exploitation des réacteurs Doel 1 et 2 jusqu’en juin 2025, alors qu’ils étaient concernés par la loi de sortie du nucléaire et l’arrêt des réacteurs de plus de 40 ans. Aucune explication n’est cependant avancée actuellement pour expliquer cet incident, dont l’ampleur des dégats n’est pas encore connu de façon précise.

La ministre de l’énergie, Marie-Christine Marghem a jusqu’au 30 novembre pour faire voter un second volet de loi sur la prolongation des réacteurs et finaliser une convention avec l’exploitant Electrabel, faute de quoi les réacteurs resteront à l’arrêt.

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