ATMO GRAND EST

Les mois d'octobre et novembre ont été marqués par le survol de plusieurs centrales nucléaires par des drones.

Au total une vingtaine de survols non autorisés, ont été enregistrés, provocant de nombreuses réactions. Parmi ces intrusions, deux se sont produites au dessus de la centrale nucléaire de Cattenom.

Un des premiers motifs d'interrogation est l'absence de revendication. En effet, l'organisation Greenpeace, habituée des actions marquantes destinées à démontrer la fragilité des dispositifs de sécurité des centrales nucléaires françaises, dit être étrangère aux survols enregistrés aux quatre coins de l'hexagone.

Si deux personnes ont été mises en examen dans le Cher début novembre, après avoir été appréhendées en possession de drones et à proximité d'une centrale nucléaire, il semblerait qu'il s'agisse plutôt de passionnés d'aéromodélisme sans rapport avec les survols de centrales nucléaires.
Le mystère reste entier quant aux auteurs des ces actions et à leurs motivations.

Les directeurs des centrales survolées ont tous déposé plainte pour accès non autorisé à un espace aérien. Les pouvoirs publics disent avoir mis tout en ?uvre pour identifier les auteurs de ces actions très médiatisées, mais indiquent également qu'il n'y avait pas de problème de sécurité, en conséquence de quoi l'ordre d'abattre ces drones n'a pas été donné.

D'un autre côté, les associations opposées au nucléaire dénoncent une fragilité des dispositifs de sécurité, un risque de dégradations des installations en cas de crash d'un drone ou de lâcher de projectile sur certaines parties des centrales nucléaires.

Un journaliste britannique, Danny Cooke, a lui utilisé un drone pour illustrer un film sur Tchernobyl et ses environs 30 ans après, notamment Pripiat ville située à quelques kilomètres de la centrale nucléaire. Des images saisissantes d'une ville fantôme abandonnée à une nature qui semble reprendre ses droits.

Lien vers le film : www.vimeo.com/112681885

« Retour à la liste

Actualité