ATMO GRAND EST

Alors que le développement des énergies renouvelables ne connaît pas l'ampleur attendue (déboires du photovoltaïque, complications pour l'éolien), plusieurs projets de prospection se profilent en France et en Europe autour de « gisements » potentiels de gaz de schiste. L'expérience des Etats Unis, et les perspectives mondiales dans ce domaine risquent de conduire à reconsidérer à la hausse les ressources potentielles en énergie fossile, et par là même occasion la nécessité de développer les modes alternatifs de production d'énergie et la recherche d'économie d'énergie.

Par ailleurs la nature même du gaz de schiste qui ne se présente pas sous forme de poche, mais est prisonnier en profondeur dans la roche, nécessite une technique très particulière d'extraction.

C'est ce procédé qui fait l'objet de nombreuses critiques, à la fois pour les ressources qu'il mobilise, et tout particulièrement l'eau qu'il consomme, qui n'est plus disponible pour d'autres usages.

Mais également pour les nombreux composés organiques utilisés et  que l'on retrouve dans les eaux usées.

Une enquête du quotidien The New York Times pointe également la présence de radioactivité dans les eaux usées, à travers le dépassement de normes (américaines) pour la strontium, le radium et l'uranium.

L'eau injectée, jusqu'à 2000m de profondeur, à une pression de 600 bars, ne se contente pas de faire remonter du gaz, elle se charge en divers substances, dont des éléments radioactifs naturellement présent dans le sous sol.

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